Extraits de livres

  • Poème extrait du recueil Paysages et Faune, Saisons de Joël Raffard

     9791090415348 1 

     

    En ce lundi 25 janvier 2021, allons découvrir un magnifique poème de Joël Raffard, écrit en 2010 : Noël blanc.

    Extrait du triple recueil Paysages et faune : 132 pages, 9,50 € (hors frais de port ou livraison)

    Pourquoi ce poème précisément, me direz-vous? Eh bien, parce qu'ils sont tous merveilleux et que je devais bien en choisir un... parce que Noël n'était pas si loin... et parce qu'enfin, au plus profond de chacun d'entre nous, notre âme d'enfant resurgit et voudrait bien contempler tous les ans un Noël sous la neige... 

     

      

     

    7-NOËL BLANC

    C’est Noël, Noël sous la neige,

    Un vrai Noël dans la froideur

    Où la couche épaisse protège

    Les arbres, le sol, de l’ardeur

    Du gel en ces jours de splendeur !

    Sur les toits, les champs et la route,

    Partout un blanc immaculé

    Brille sous le bleu de la voûte.

    Le labour au flot ondulé,

    Sommeille, bien dissimulé.

    Le bel astre diurne inonde

    Du feu de son disque incendié,

    Cet infime fragment du monde

    Que je contemple, émerveillé,

    Ivre en ce cadre ensoleillé !

     

  • Extrait du roman d'anticipation écrit par Philippe Laperrouse, L'endroit

    9791090415270 2Aujourd'hui, jeudi 10 décembre 2020, je vais vous faire découvrir un extrait de L'endroit. Incroyable roman d'anticipation ! 134 pages à dévorer, format 14,8/21 cm. 

     

    "C’était une invention géniale… Enfin… jusqu’au 25 juin 2034.

    Au matin de ce jour-là, il fallut constater que tout était détraqué. Le monde vacillait sur ses bases : Internet était en panne ! Plus aucun réseau terrestre ne fonctionnait. Aucun satellite de télétransmission ne répondait. Sans qu’on puisse déterminer si les accidents étaient liés entre eux, le système de téléportation était devenu fou. Pour être encore plus clair, les hommes et les femmes qu’on pouvait facilement localiser par l’adresse de leur mobile ou de leur ordinateur se trouvaient téléportés n’importe où.

    La planète était plongée dans un gigantesque charivari. Qui commandait encore ce bazar ? Sûrement pas les chefs d’État ni leurs gouvernements puisque les politiciens se trouvaient dispersés, on ne savait où… C’est le tableau apocalyptique que j’avais en tête aux premières heures de l’aventure que je vais relater.

    Avant cette date, je pensais souvent à ce qu’auraient dit de notre monde nos arrière-grands-pères qui ont accepté de mourir dans la boue des tranchées pour défendre un petit morceau de territoire.

    Eh bien, j’aurais dit à leurs fantômes que la mondialisation de l’économie avait rendu inutiles les batailles de frontières et bouleversé les rapports humains, mais que jusqu’à l’été 2034, nous n’avions encore rien vu.

    Le 25 juin au matin, je connaissais le début d’une aventure invraisemblable. Pour que nos enfants sachent que « ça » s’est passé et comment « ça » s’est déroulé, je vais la raconter."

    BON DE COMMANDE 

     

  • Extrait du tome 2 Quel que soit le thème... Jouons !

     

     Comment se rendre compte du contenu d'un livre sans en lire quelques lignes... c'est évidemment impossible. Seule la couverture et le résumé ne suffisent pas à nous donner envie. Quel lecteur n'a jamais ouvert un livre avant de l'acheter, n'a pas commencé à lire le début, n'a pas sauté quelques dizaines de pages pour voir si le style lui paisait encore, voire n'a pas lu la dernière page ? 

     

    Alors aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire partager une saynète extraite du deuxième tome de Quel que soit le thème... Jouons ! d'Isabelle Verneau.

    Titre paru hier seulement. 204 pages. Format très pratique à tenir : 11/17 cm. Bon de commande 

     

    Louis. Je n’ai pas envie d’y aller !!!

    Maman. Écoute, ce sont tes grands-parents et à Noël, ils aiment nous recevoir !

    Papa. Et puis nous, on est contents d’y aller ! Il n’y a pas que toi non plus !

    Louis. Tant pis, je ne mangerai rien, voilà !!!

    Maman. Tu n’es pas gentil !

    Papa. Mais quand il aura bien faim, il mangera, ne t’inquiète pas !

    Louis. Je ne mangerai pas ! Je ne dirai pas bonjour et pas merci pour les cadeaux non plus !!!

    Papa. Très bien, je vais leur dire de ne rien te donner du tout, espèce de petit vaurien !!!

    Maman. Calmons-nous, calmons-nous ! Tu ne peux pas faire ça à Maman, hein ?

    Louis. Mais Maman, je n’ai vraiment pas envie d’y aller !!! En plus, Tata nous a invités et il y a mes cousins !!!

    Papa. Oui mais Mamie a insisté !

    Louis. Mais Mamie, elle ne veut jamais que je parle à table, elle ne veut jamais que je joue avec le chien, elle ne veut jamais rien, Mamie ! En plus, elle était invitée aussi chez Tata, Mamie !!!

    Maman. Elle avait peur que cela soit trop bruyant avec tous les enfants !

    Louis. Eh bien, je vais en faire plein, du bruit, voilà !!!

    Maman. Bon, écoute, si tu es mignon, je te laisserai décorer la bûche demain.

    Papa. Mais n’importe quoi !!! Il ne va pas gérer notre vie non plus !!!

    Maman. Reconnais que ta mère peut être pénible aussi !

    Louis. En plus, Tata, elle est trop gentille !

    Papa. Là n’est pas la question ! On va chez Mamie, un point c’est tout !

    Maman. Et pourquoi tu ne ferais pas un poème ? Tu les fais tellement bien. Mamie serait tellement contente et elle verrait comme tu as du talent ! Elle pourrait montrer ça à toutes ses amies, tu deviendrais la star de son village !

    Louis. Pas envie !!!

    Papa. C’est ça ! Eh bien, tu as raison, ne change rien ! Ce n’est pas grave ! Je sors la voiture ! Dépêche-toi, on y va !!! Simon est déjà dans la voiture, heureusement que LUI est raison-nable !

    Le père sort et la mère file chercher son manteau. Pendant ce temps, l’enfant semble avoir une idée…

    Louis. En fait si, je vais faire un poème pour Mamie…

    Maman. Ah voilà qui est mieux ! C’est bien de nous écouter. Allez, dépêche-toi le temps que je charge les valises avec ton père.

    Elle sort.

    Louis. « Mamie, toi qui maintenant fais pipi au lit,

    Pour Noël, j’irai t’acheter des couches au Monoprix.

    Avec tes poils au menton, on dirait un hérisson.

    Pour Noël, ce serait bien que tu sois en hibernation ! »

    Ah voilà ! Ça va être un chouette Noël !!!"